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Le 16 Décembre 2011, après 6 mois d'impasse dans les négociations entre les travailleurs du pétrole en grève et la société KazMunaiGas dans la ville de Zhanaozen dans l’ouest du Kazakhstan, un conflit de travail s’est transformé en émeutes et violences réprimées par des forces de l’ordre excessivement zélées avec la complicité des autorités, qui se sont croisés les bras.

Il y a eu 17 morts et plusieurs dizaines de blessés, non seulement parmi les ouvriers du pétrole manifestant mais aussi parmi des passants malchanceux. Trente-sept personnes ont été jugées, beaucoup d'entre eux condamnés à des peines de prison. Sept restent en garde à vue à ce jour : Tanatar Kaliev, Shabdal Utkilov, Talgat Saktaganov, Naryn Dzharilgasinov, Kanat Zhusipbaev, Maksat Dosmagambetov et Roza Tuletaeva.

Les syndicats et d’autres organisations citoyennes au Kazakhstan ont appelé le gouvernement à modifier la législation qui prévoit la responsabilité pour « incitation à la discorde sociale ». Ils veulent s'assurer que cette législation n'est pas utilisé de manière sélective pour faire pression sur les militants des droits de l'homme et des personnalités publiques, ou les syndicalistes qui défendent les exigences légitimes dans les relations de travail.

La lutte pour la libération des travailleurs du pétrole emprisonnés est maintenant menée par les syndicats libres du Kazakhstan, la Russie, l'Ukraine, la Biélorussie et la Géorgie. Ils sont soutenus par leurs homologues du monde entier. Ce n'est pas seulement une lutte pour la justice envers quelques particuliers. Il s'agit de sécuriser le droit de tous les travailleurs au Kazakhstan de s'unir, de faire grève et de lutter pour la liberté d'expression et des conditions de travail et de vie décentes.

 

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