La présidente de l' Association Droits de l'Homme en Asie Centrale (AHRCA) Nadejda Atayeva a plainte porté pour défendre son honneur, sa dignité et sa réputation professionnelle contre Mutabar Tadjibayeva, leader de l'organisation «Club des cœurs ardents» (France )
Depuis quelques années, Nadejda Atayeva de AHRCA ainsi que d'autres membres et intervenants de cette association sont l'objet des attaques de M. Tadjibayeva. Ses propositions sur la toile sont de nature à discréditer ceux qu'elle vise et reposent sur des accusations absurdes et dénués de tout fondement. Elle accuse ces personnes d'actes illégaux particulièrement graves. Par ailleurs, elle porte des jugements des plus offensants et passe outre aux principes de respect des données privées.
Vu le caractère systématique et répétitif de cette campagne médiatique, la décision a été prise en charge par le porter devant la justice. Devant le tribunal saisi, Nadejda Atayeva conteste les articles suivants de M. Tadjibayeva parus sur le site de celle-ci - https://mutabar.org/ - estimant que c'est à la justice d'en donner une appréciation.
AHRCA a procédé à une analyse des articles mentionnés ci-dessus. Nous présentons ici quelques exemples de ces calomnies:
— Les déclarations comme quoi Nadejda Atayeva et Alim Ataev auraient commis des actes de pillage au détriment de la firme « Fond » sont mensongères : ils n'ont jamais travaillé dans cette firme ni collaboré avec elle.—
— Les propos de Madame Tadjibaeva concernant l'intention de Nadejda Atayeva de s'approprier l'argent de Gulnara Karimova ce pour quoi aurait été créé un fond au nom d'Alim Ataev est pure invention et calomnie. Ni par écrit ni lors de rencontres, Nadejda Atayeva et les autres membres de l'AHRCA n'ont envisagé un tel projet. Toutes nos initiatives relatives au rapatriement des moyens financiers de Gulnara Karimova visaient à rendre cet argent de manière équitable aux victimes de la corruption.
— L'on dispose de preuves irréfutables de l'interprétation erronée faite par Mutabar Tadjibayeva d’enquêtes, de documents et de déclarations émanant de l'Association Droits de l'Homme en Asie Centrale, interprétation qui en déforme les données factuelles et le contenu. Par de tels agissements, celle-ci a mis en danger la sécurité de membres et de requérants de cette organisation.
Une analyse détaillée sera publiée au terme de la procédure judiciaire en cours.
Madame Tadjibayeva a déclaré plus d'une fois publiquement qu'elle souhaitait obtenir du tribunal la vérité en démontrant la véracité de ses articles. Voici quelques citations de ses déclarations à ce sujet : «La responsable du «Club des cœurs ardents» déclare qu'elle pourra démontrer devant le tribunal tous les faits»; «l'aide apportée selon les moyens de chaque contributeur à Mutabar contribuera à défendre sa vérité et exonérera le mouvement de défense des droits et la société d'Ouzbékistan de tout mensonge et y confortera le respect d'un seul étalon de valeur: la vérité!» https://fr.gofundme.com/CoalitionHelpMutabar) «Le tribunal à Paris qui tiendra audience le 8 juin sur la plainte déposée par Nadejda Atayeva contre Mutabar Tadjibayeva mettra un terme à ce qui suit».
« (…) »
« 4 La diffusion du mensonge de par le monde par l'intermédiaire d'organisations de défense des droits sape la confiance des gens ordinaires envers les idées libérales et les valeurs démocratiques, ainsi que la sécurité! mondiale» «5. La vérité sera toujours victorieuse!» (https://mutabar.org/ru/2018/06/19363)».
Mutabar Tadjibayeva a rejeté nos critiques et, pour y répondre, elle a lancé une campagne médiatique sur internet en vue de recueillir des moyens financiers auprès de gens honnêtes, confiants et sensibles, entre autre pour rémunérer les services de son avocat, cachant à ses donateurs le fait qu'en France, les personnes à faible revenu peuvent bénéficier de l'aide juridictionnelle gratuite financée par l'Etat. Ses propos à ce sujet figurent sur les liens suivants: https://mutabar.org/ru/2018/05/18829 et http://fr.gofundme.com/CoalitionHelpMutabar.
Les déclarations de Mutabar Tadjibayeva quant à sa capacité à apporter les preuves de ses propos et accusations se sont aussi révélées vaines. Ces conclusions résultent de la séance du 8 juin 2018. L'avocat de Madame Tadjibayeva a déclaré vouloir recourir aux moyens relatifs aux procédures pour obtenir le rejet de l'examen des informations contenues dans les articles, afin d'éviter des audiences consacrées au fond de l'affaire. Nous considérons que le comportement de Mutabar Tadjibayeva dans ce procès judiciaire constitue une tentative d'éviter un examen honnête et impartial de ses articles et déclarations, par la justice française, sans jugement préconçu du contenu et de l'objet. La prochaine audience du tribunal se tiendra le 7 septembre, à Paris.
L ' Association Droits de l'Homme en Asie Centrale (AHRCA) déclare que les accusations portées par Mutabar Tadjibayeva sont des calomnies, visant à discréditer la présidente de notre organisation, Nadejda Atayeva. Nous avons l'intention de mettre M.Tadjibayeva devant ses responsabilités en nous fondant sur la législation de la République française.